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30 secondes pour tout savoir sur l'accompagnement des Start-up par la Banque de France
Source : Banque de France
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Les correspondants start-up en 30 secondes

Vous êtes une entreprise innovante ? Vous avez besoin d'un accompagnement ? Vous êtes à la recherche de solutions de financements ?

Quel que soit le stade de développement de votre projet (idéation, création, expansion), dans l'ensemble des régions ou capitales French Tech, nos correspondants start-up :

  • vous orientent dans l'écosystème innovant ;
  • vous apportent une expertise personnalisée ;
  • accompagnent votre accélération.

Expertise, confidentialité, proximité, gratuité, contactez-nous startup@banque-france.fr

Pour en savoir plus, rdv sur entreprises.banque-france.fr

Banque de France - Correspondants TPE/PME
Source : Banque de France
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L'accompagnement des entreprises par la Banque de France

Vous gérez une entreprise ?

Au coeur de chaque département, nos correspondant TPE/PME sont à votre service pour répondre à vos questions, pour vous aider gratuitement, durant tous les stades de vie de votre entreprise.

Écoute, diagnostic, conseils et orientation

Expertise, confidentialité, proximité, gain de temps

Contactez votre correspondant TPE/PME départemental

  • Un numéro unique : 3414 (appel non surtaxé)
  • Une adresse mail pour chaque département tpmeXX@banque-france.fr (où XX correspond au numéro de votre département)

La Banque de France pleinement mobilisée pour vous accompagner

BTP - Retenue de garantie
Source : Banque de France
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2 min

Voilà, ça y est. Le service urbanisme de ma commune a signé mon devis. C'est mon plus gros chantier. C'est sûr, je vais faire une bonne année. Mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'elle parle d'une condition. Elle veut appliquer... C'est ce passage : « comme la loi l'autorise, une retenue de garantie pour couvrir les réserves éventuelles à la réception des travaux ainsi que les désordres survenus pendant le délai de garantie de parfait achèvement."

Je suis une entreprise sérieuse ! Je fais bien mon travail, et j'en ai besoin, de cet argent. Un an, c'est très long !

Réponse d’un professionnel – Benjamin Rorato, expert BTP (Banque de France)

Vous avez raison, un an, c'est long. Surtout quand on parle de trésorerie.

Avant de vous apporter des solutions, laissez-moi vous repréciser en quoi consiste la retenue de garantie. Il faut d'abord savoir que, même si elle n'est pas obligatoire, elle reste largement appliquée dans le secteur du BTP. Elle sert à protéger votre client ou le maître d'œuvre contre les risques de malfaçon de chantier. Elle lui permet, dans un cadre strict et légal, de s'assurer que l'ensemble des réserves qu'il aura relevées seront corrigées à l'issue des travaux.

Elle représente au maximum 5 % du montant TTC de la facture. Elle doit être prévue dans les termes du contrat à la signature, ou mentionnée dans votre devis. Dans le cas contraire, elle ne pourra être appliquée au paiement. Ainsi, si le montant des travaux est amené à varier, la retenue évoluera en conséquence.

Par ailleurs, cette somme sera consignée chez un tiers, un notaire, par exemple, afin de s'assurer que personne n'y touche. Elle vous sera donc restituée au plus tard un an à la fin des travaux, si d'une part aucune malfaçon n'a été relevée ou si d'autre part vous avez corrigé les réserves formulées par votre client. C'est un engagement définitif. Une fois mis en place, vous ne pourrez plus vous y soustraire.

Vous allez me dire qu'avoir 5 % de son chiffre d'affaire retenu pendant un an pèse sur les disponibilités de votre entreprise. Et vous avez raison. Cependant, des solutions existent. Vous pouvez demander à votre banquier de mettre en place une caution d'un montant équivalent à 5 % de la mise de garantie, ou encore des solutions de financement de court terme pour pallier cet effort de trésorerie.

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à prendre contact avec votre établissement bancaire pour mettre en place la solution qui répond au mieux à vos besoins.

Comment choisir mon statut juridique ?
Source : Dessine moi l'éco
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Quel statut juridique pour une entreprise ?

Le statut juridique d'une entreprise détermine les règles de fonctionnement ainsi que les droits et les obligations des personnes qui la composent. Lorsqu'un entrepreneur décide de lancer son activité, il doit définir quel sera le statut le plus adapté à son projet.

Prenons l'exemple d'un développeur web qui souhaite vendre des applications mobiles. Pour commencer, il privilégiera sans doute le statut d'autoentrepreneur qui présente de nombreux avantages notamment la possibilité de déclarer son activité en quelques clics et la comptabilité simplifiée avec, comme seule obligation, le fait de devoir déclarer mensuellement ou trimestriellement ses rentrées d'argent. Cependant, le chiffre d'affaires d'un autoentrepreneur ne doit pas dépasser 82 200 euros hors taxes pour les activités d'achat et de revente et 32 900 euros hors taxes pour les prestations de services.

Par conséquent, si l'activité de notre développeur fonctionne bien et que son chiffre d'affaires dépasse 32 900 euros hors taxes, il devra créer une société. Contrairement au régime de l'auto-entreprise, ses biens personnels et le patrimoine de sa société ne seront pas confondus. En cas de faillite, ses biens personnels ne seront donc pas saisis.

S'il souhaite poursuivre seul, il pourra créer une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).

S'il veut en revanche s'associer à une ou plusieurs personnes, il pourra créer une SARL (Société À Responsabilité Limitée) ou une SAS (Société par Actions Simplifiée). Dans une SARL, les règles de fonctionnement sont fixées par la loi. L'entrée d'un nouvel associé dans l'entreprise doit par exemple être accordée par la majorité des autres associés. Il n'est pas possible de modifier ces règles.

S'il souhaite un fonctionnement plus souple, notre développeur pourra envisager de transformer sa SARL en SAS. Ce statut présente également l'avantage de faciliter l'entrée d'investisseurs extérieurs dans l'entreprise, ce qui peut être intéressant pour notre entrepreneur, par exemple s'il a besoin de fonds pour développer son activité à l'étranger. La SAS permet, en effet, d'émettre différents types d'actions, notamment des actions dites "de préférence", qui offrent des privilèges aux investisseurs comme le fait de pouvoir, en cas de faillite, récupérer de manière prioritaire l'argent investi.

Si le capital de la société de notre développeur atteint 37 000 euros, il pourra également créer une société anonyme, SA, ce qui lui permettra de vendre des actions en bourse.

Le statut juridique d'une entreprise dépendra donc de différents critères dont la volonté ou non de l'entrepreneur de s'associer, la responsabilité financière qu'il souhaite endosser ou encore des besoins de son entreprise sans capitaux.

Comment les entreprises financent-elles leurs projets ?
Source : Dessine-moi l'éco
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5 min

Comment les entreprises peuvent-elles financer leurs projets ?

Une entreprise a besoin d'argent pour se développer et en gagner par la suite. Par exemple, elle doit pouvoir acheter du matériel de production. Comment les dirigeants peuvent-ils trouver les financements dont ils ont besoin ?

Grâce à l'emprunt, qui peut prendre plusieurs formes :

  • Un emprunt bancaire traditionnel : le plus souvent limité aux montants apportés par le dirigeant dans sa société ;
  • Un prêt d'honneur ou avances remboursables : proposé par exemple par une région ou une institution, souvent à un faible taux d'intérêt ;
  • Un emprunt obligataire émis par l'entreprise : une obligation est une somme prêtée à une entreprise par un particulier ou un organisme contre intérêts.

Grâce à l'émission d'actions :

Lorsque l'entreprise émet des actions, elles vont une fraction de son capital c'est-à-dire une partie d'elle-même. L'acheteur à deux motivations :

  • Il espère que les résultats de l'entreprise permettront de lui verser des dividendes ;
  • Il espère revendre ses actions à un prix plus élevé que celui auquel ils les a achetées.

La vente d'actions peut se faire auprès des marchés boursiers. Pour y accéder, l'entreprise doit notamment publier régulièrement des informations sur sa santé financière. Elle doit donc recruter une personne spécialisée ou faire appel à un cabinet extérieur, ce qui représente un coût important.

La vente des actions peut également se faire directement auprès d'investisseurs, cela s'appelle "le capital investissement". Il en existe différents types aux différents stades de la vie de l'entreprise :

  • Le capital amorçage qui va permettre de financer la création de l'entreprise et des premiers produits. Si les investisseurs sont proches du dirigeant, parents ou amis, on parle de "love money".
  • Le capital risque concerne principalement les entreprises innovantes qui peuvent potentiellement gagner beaucoup d'argent rapidement mais qui ont un risque important d'échouer. Dans le cas d' investisseurs privés, appelés "business angels", ils apporteront aussi leur réseau et leur expérience.
  • Le capital développement s'adresse à des entreprises déjà rentables qui ont besoin d'investir pour accélérer leur croissance en s'implantant à l'étranger par exemple.

Une nouvelle forme de financement apparaît actuellement : le crowdfunding. Via internet, il permet à des particuliers d'investir directement dans des entreprises en actions, prêt ou, dans une moindre mesure, en don.

Que ce soit par l'emprunt ou l'émission d'actions, les entreprises disposent de plusieurs possibilités en fonction des sommes dont elles ont besoin, de leur stratégie ou encore de leur taille.

Comment me faire aider ?
Source : Banque de France
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2 min

Comment me faire aider ?

Mon mari en a ras-le-bol que tous les soirs, quand on rentre du travail, je lui raconte ma vie de chef d'entreprise. Et ma vie de patronne, c'est que le plus souvent, je me sens bien seule. Alors, lui, bon, il arrête pas de me dire "Entoure-toi, c'est pas bien de rester seule. Avec tous les acteurs qui gravitent autour des entreprises, doit bien y en avoir un ou deux qui seraient de bon conseil". Mais là où ça coince, c'est qu'il y en a tellement des acteurs. Et moi, je les connais pas tous. Alors comment savoir lesquels sont vraiment à même de m'aider en fonction de mon besoin du moment ? Bah je sais pas. C'est pas facile de savoir.

La réponse d'un expert

Lise Gandrille-Talarico, Responsable du service des entreprises et correspondant TPE de la Loire - Banque de France Auvergne-Rhône-Alpes

Peu de dirigeants se font accompagner par des réseaux professionnels, alors que l'écosystème des entreprises est extrêmement riche.

C'est pourquoi la Banque de France a mis en place un réseau de 102 correspondants pour les très petites entreprises dans tous les départements. Ils constituent une porte d'entrée pour les entrepreneurs. Leur mission : écouter et analyser vos besoins, identifier rapidement les meilleures solutions, vous orienter vers les organismes professionnels les plus adaptés pour répondre à vos nombreuses interrogations.

Ceci quelle que soit la phase du cycle dans laquelle vous vous trouvez : création, financement, mais aussi transmission, développement, ou prévention et traitement des difficultés. Ce réseau de proximité est totalement gratuit et vous permet de bénéficier de l'expertise d'un interlocuteur neutre et impartiale au service de l'entrepreneuriat.

Entreprises : comment se financent-elles ?
Source : Banque de France - EDUCFI
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2 min

Comment les entreprises se financent-elles ?

Les entreprises, de la start-up à la multinationale, ont besoin d’argent à chaque étape de leur existence :

  • Au moment de leur création, notamment pour développer un prototype ou louer des locaux, 
  • Au quotidien, entre autres pour régler les fournisseurs ou payer les salaires,
  • Et afin de se développer, pour acheter de nouvelles machines, financer de la recherche, créer des filiales ou racheter une autre entreprise par exemple.

Pour obtenir l’argent nécessaire, qu’on appelle financement, les entreprises disposent de plusieurs possibilités :

  • Il y a d’abord le capital social, c’est-à-dire l’argent apporté par les actionnaires ou associés qui, en échange, deviennent propriétaires de l’entreprise. Ils peuvent alors, à proportion de la part du capital qu’ils détiennent, participer aux décisions et recevoir une partie des bénéfices. L’entreprise peut ultérieurement leur demander de l’argent supplémentaire, via une augmentation de capital. Certaines entreprises, souvent des grandes entreprises, peuvent faire un appel public à l’épargne, en émettant des actions en bourse. Dans ce cas, l’entreprise n’est pas détenue par quelques personnes mais par un grand nombre.

     
  • Les entreprises peuvent s’autofinancer. L’entreprise utilise alors tout ou partie de ses bénéfices, c’est-à-dire l’argent qu’elle a gagné, pour financer ses investissements ou son fonctionnement, au lieu de par exemple distribuer cet argent à ses actionnaires via des dividendes.

     
  • Les entreprises peuvent se faire crédit entre elles, par exemple en s’accordant des délais de paiement.

     
  • Elles ont également la possibilité de demander des crédits aux banques. En France, les entreprises, et en particulier les petites et moyennes entreprises qui emploient moins de 500 salariés, se financent majoritairement auprès des banques.

     
  • Les entreprises peuvent par ailleurs émettre des obligations sur les marchés financiers. L’obligation est un titre de dette : l’entreprise reçoit une somme d’argent qu’elle s’engage à rembourser plus tard, avec des intérêts.

     
  • Les entreprises peuvent faire aussi appel à des fonds d’investissement pour financer leur capital social.

     
  • Aujourd’hui, les entreprises peuvent également avoir recours au financement participatif ou crowdfunding. Rendu possible grâce à l’essor d’internet, ce mode de financement met en relation l’entreprise avec un grand nombre d’investisseurs potentiels, souvent des particuliers, sur des plateformes dédiées. Ceux-ci peuvent, si le projet de l’entreprise leur plait, y contribuer sous forme de dons, de prêts ou encore d’apports en capital.

Quels que soient son âge ou sa taille, une entreprise dispose de divers moyens pour se financer, pour se développer et pour jouer son rôle dans l’économie.

Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site ABC de l’économie. Vous y trouverez des fiches pédagogiques, d’autres vidéos et des jeux.

Établir un plan de financement
Source : Les clés de la Banque
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Un plan de financement est indispensable pour vérifier la faisabilité de votre projet lorsque vous créez votre entreprise ou lorsque vous devez faire un investissement pour la développer. 

Le principe du plan du financement est simple : c'est faire la liste, d’un part, de l'argent qu'il vous faut pour démarrer ou exploiter votre activité et, d'autre part, des fonds disponibles. C'est ce qu'on appelle les besoins et les ressources.

Le plan se présente sous la forme d'un tableau avec deux parties :

  • Dans les besoins, vous notez vos investissements, vos achats et vos charges ;
  • Dans les ressources, vous notez l'argent dont vous disposez déjà, comme votre apport personnel par exemple et celui que vous obtiendrez par des crédits comme des prêts d'honneur ou des prêts bancaires notamment.

La totalité des besoins doit être couverte par vos ressources. Je vous conseille d'utiliser un ordinateur et un tableur pour le réaliser. Vous pourrez ainsi le modifier et le transmettre plus facilement. 

Nous mettons un modèle de plan de financement à votre disposition sur le site des clés de la Banque. Vous pouvez le télécharger, l'adapter et le compléter si besoin. Vous trouverez aussi un mini-guide pour vous aider à le remplir.

Trois conseils pour finir :

  1. Faites très attention de ne pas sous-estimer vos besoins sinon, vous pourriez vous trouver à court de trésorerie pour votre quotidien à cause d'un prêt au démarrage insuffisant.
  2. Garder une partie de votre argent personnel : des difficultés imprévues, des retards au démarrage peuvent toujours arriver et vous pourriez devoir les financiers par vous-même.
  3. N'hésitez pas à vous faire accompagner par une association d’aide à la création, une boutique de gestion ou un expert-comptable pour le préparer. 
La micro-assurance
Source : Banque de France
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2 min

Voilà, j’aimerais bien travailler en étant ma propre patronne. J'ai fait des ménages pendant des années, j'ai une idée et je suis sûr que ça peut fonctionner : faire du service de ménage à domicile chez les particuliers, et notamment chez les personnes âgées. Mais bon… J'ai croisé une copine, je lui en parle et elle me dit : « Tu es assurée ? Tu as une assurance ? Si tu casses quelque chose chez un client, ou si tu tombes malade, comment tu vas faire payer les factures ? ». Là, ça m'a complètement démotivée. Je crois que je ne vais pas le faire.

La réponse d’un expert – Hayat BOAIRA, Déléguée générale de la Fondation Entrepreneurs de la cité

Tout le monde peut entreprendre, mais il faut bien penser aux risques liés à son activité professionnelle. Quand on entreprend, on doit se protéger de trois types de risques :

  • Les dommages aux biens de l'entreprise : son véhicule, son local, son stock.
  • Les dommages que l'entreprise pourrait causer aux autres : c'est la responsabilité civile.
  • Les risques de maladie ou d'invalidité suite à un accident.

Pour la majorité des activités professionnelles, les assurances ne sont pas légalement obligatoires. Cependant, il reste très important pour l'entrepreneur de s'assurer notamment, en responsabilité civile, car il n'y a pas vraiment d'activité professionnelle sans risque. On peut causer un dommage facilement. 

Si vous travaillez à domicile ou si vous utilisez votre véhicule personnel, attention, vos assurances à titre privé ne couvriront pas les dommages causés lors de votre activité professionnelle. C'est là qu'intervient la micro-assurance. Des organismes à but non lucratif peuvent vous proposer des solutions d'assurance professionnelle à des tarifs sociaux et solidaires. Grâce à la micro-assurance, l'entrepreneur qui va faire des ménages chez les particuliers pourra assurer son matériel, assurer son scooter en cas d'accident, et pourra également rembourser son client si elle casse ou brise un objet de valeur.

Donc si vous avez un tout petit budget assurance, pensez bien la micro-assurance.

 

Le financement des entreprises
Source : Banque de France
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2 min

Toutes les entreprises ont besoin de financements, que ce soit pour leur activité quotidienne ou pour leur développement. Trouver des financements est donc essentiel pour l’activité économique et l’emploi. Une entreprise engage souvent des dépenses avant de toucher les recettes de ses ventes. Pendant ce temps, elle doit payer ses fournisseurs, les salaires, le loyer… Pour pallier ce décalage entre dépenses et recettes, elle peut demander à sa banque un crédit de trésorerie qu’elle remboursera une fois le produit de ses ventes perçu. Mais en plus de gérer le quotidien, l’entreprise se développe par des projets d’investissement. Financés comment ?

L’entreprise peut utiliser ses bénéfices des années précédentes pour financer son projet : c’est l’autofinancement

Sinon, elle peut avoir recours à des financements externes. Il est fréquent que les entreprises s’adressent à leur banque pour obtenir un prêt. L’entreprise rembourse alors régulièrement capital et intérêts. En France, en 2016, l’encours des prêts bancaires aux entreprises atteignait près de 900 milliards d’euros dont 70 % financent des investissements.

Certaines entreprises s’endettent directement auprès d’investisseurs sur les marchés financiers, sans passer par les banques. Les investisseurs prêtent de l’argent pour une durée déterminée en échange de titres de dette que l’entreprise rembourse à l’échéance. En achetant ces titres, qui peuvent être revendus sur les marchés financiers, l’investisseur reçoit des intérêts appelés coupons. En France, les PME ont surtout recours au crédit bancaire alors que les grandes entreprises utilisent largement les émissions de titres. Les titres représentent au total près de 40 % de l’endettement des entreprises.

Une autre possibilité est d’augmenter ses capitaux propres en proposant à de nouveaux investisseurs de devenir propriétaires d’une partie de l’entreprise, ou en demandant aux actionnaires actuels d’apporter de nouveau de l’argent. Les actionnaires, à la différence des créanciers, ne demandent pas à être remboursés à une date fixée mais ils ont le droit de participer aux décisions de l’entreprise et de percevoir une partie de ses bénéfices.

La Banque de France établit toutes les statistiques relatives au financement des entreprises françaises. De plus, elle évalue régulièrement la santé financière des entreprises et leur attribue une note, appelée cote de crédit, qui apporte une information utile aux acteurs du financement.

La Banque de France :

  • Facilite le financement de l’économie en refinançant aux meilleures conditions les prêts bancaires,
  • Mesure de façon précise et continue l’accès au crédit et les conditions de financement,
  • Aide le financement des Très Petites Entreprises grâce à son réseau de correspondant TPE.

Découvrez-en plus sur www.banque-france.fr 

Le microcrédit
Source : Banque de France
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Alors voilà, j'aimerais bien travailler en étant ma propre patronne. J'ai une idée, je suis sûr que ça peut fonctionner : faire du service de ménage à domicile chez les particuliers, notamment chez les personnes âgées. Je suis une bosseuse et j'ai de l'expérience, j'ai fait des ménages pendant des années. Mais bon… J’ose pas trop me lancer, j’ai besoin d'un peu d'argent au départ, pour m’acheter du matériel, et un scooter pour les déplacements en ville. Et surtout, comment être sûre que je vais gagner ma vie en faisant ça ? Surtout que je suis pas sûre de pouvoir rembourser cet argent.

La réponse d’un expert : Bruno GAUTIER, Directeur Développement – Offre de Services de l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique)

Trop de personnes sont empêchées dans leur projet de créer leur activité ou dans leur souhait de développer leur petite entreprise. 

Pourtant, le micro-crédit peut être une solution pour éviter ce gâchis des talents, ce potentiel non révélé. Pour les personnes rencontrant des difficultés à trouver un financement bancaire, il existe des solutions de micro-crédit pour des montants pouvant aller jusqu'à 10 000 euros remboursables jusqu'à 48 mois. Avec ce crédit, vous pouvez financer tous vos besoins : stock, matériel, trésorerie. 

L'organisme de micro-crédit qui étudiera avec vous vos besoins veillera d'abord à ce que la somme empruntée soit adaptée à vos besoins et à votre capacité de remboursement. Il pourra également vous apporter des conseils et vous accompagner dans les démarches pour créer votre entreprise, puis ensuite pour la développer. 

Et surtout, vous n’êtes pas laissé seul.

Les 10 règles d'or pour réaliser mon business plan
Source : CCI
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5 min

Bonjour à toutes et à tous. Nous allons parler aujourd'hui de la rédaction du business plan dans le cadre d'une création d'entreprise.

Un business plan est un document qui vous permet d'expliquer la mise en œuvre opérationnelle et stratégique de votre entreprise. C'est un document de communication. Il est indispensable si vous souhaitez vous associer, lever des fonds, convaincre votre banquier pour une ouverture de compte, convaincre des distributeurs de proposer votre produit, etc. Bref, c'est un document essentiel pour tout créateur d'entreprise. Votre business plan doit s'organiser autour de 7 grandes partie que vous pouvez retrouver sur le site www.business-builder.cci.fr

Dans cette vidéo, nous allons nous concentrer sur les dix règles d'or pour rédiger un business plan efficace.

  1. Valorisez l'équipe : la plus grande valeur de votre entreprise est votre équipe. Mettez la en avant et montrez que vous êtes prêts à braver toutes les intempéries de la vie d'une entreprise avec elles.
  2. La valeur créée pour vos clients : mettez en avant le bénéfice que vous créez pour vos clients avec votre offre. Démontrez qu'elle répond à un véritable problème pour eux.
  3. Démontrez l'efficacité de votre exécution : une idée n'est rien, vous devez prouver que, sur votre marché, vous avez prévu une organisation cohérente et efficace qui vous permet d'aller plus vite, plus loin et plus fort que tous vos concurrents.
  4. Expliquez clairement votre business : « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément », reprenez à votre compte cette citation de Boileau et posez-vous la question de la clarté de votre document. Est-il accessible et arrive-t-on facilement à comprendre la valeur de votre entreprise ?
  5. Privilégiez le fond : ne tentez pas de noircir des dizaines de pages pour donner de la crédibilité à votre projet. Travaillez votre argumentaire pour choisir le bon chiffre clé, la bonne étude de cas, qui permettra de convaincre facilement et simplement vos lecteurs.
  6. Expliquez vos chiffres : lorsque vous présentez votre chiffre d'affaires, votre bénéfice, vos charges, vos investissements, n'oubliez pas de les contextualiser pour leur donner du sens.
  7. Soyez honnête : il n'existe pas d'entreprise ni d'entrepreneur parfait. Soyez honnête dans votre business plan pour indiquer les lacunes, les éléments les plus faibles dans l'entreprise et surtout indiquer les solutions que vous comptez mettre en œuvre pour pallier à ces faiblesses
  8. Facilitez la lecture du document : n'oubliez jamais qu'un investisseur peut lire de nombreux business plan dans une même journée. Faciliter la lecture de votre document en prenant soin de votre lecteur. Aidez-le à comprendre le maximum d'informations en un minimum de temps.
  9. Réalisez une page de synthèse : si votre lecteur n'a pas envie de passer la page de synthèse, c'est mauvais signe. Soignez donc particulièrement cette partie du business plan. À la fin de la lecture de votre synthèse, votre lecteur doit savoir ce que vous vendez, à qui, pourquoi et comment vous allez réussir. Surtout, il doit avoir envie de lire tout le business plan.
  10. Adaptez-vous à votre lecteur : un banquier n'aura pas la même lecture de votre document qu'un investisseur, un distributeur ou un fournisseur. Sachez adapter votre business plan en fonction des attentes de votre destinataire.

Maintenant que vous avez les clés pour construire votre business plan, n'hésitez pas à utiliser la plateforme www.business-builder.cci.fr pour vous tester, échanger avec un conseiller CCI et concevoir un business plan efficace.

Monter mon dossier de financement
Source : Banque de France
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2 min

Je ne parviens plus à faire face aux demandes de mes clients. J'ai identifié le problème : la production ne suit pas. J'ai identifié la solution : acheter un deuxième four a pain. Je le place à côté du 1er en laissant suffisamment de place pour qu'un seul de mes apprentis puisse gérer les cuissons lentes, je n'ai même pas besoin d'embaucher. Je sais combien coûte le four, je n'ai plus qu'à financer son achat. Avec les revenus supplémentaires, je suis sûr de faire face aux échéances. J'ai tout donné à mon banquier, le prix du four livré et installé, la durée du prêt, il n'a plus qu'à me donner le taux et son accord. Et là, il me demande un tableaux de chiffres et un business plan. Je suis dans le flou. Complètement. 

La réponse d’un expert : Adrien HEYVAERTS, Co-fondateur et gérant du restaurant « La Fabrique Utile, la SCOP des restaurateurs du Méliès »

Tu veux acheter un nouveau four pour répondre à la demande de ta clientèle ? C'est une super nouvelle. Ton business, il fonctionne, tes clients, ils sont là, et ils en demandent encore plus. Alors effectivement, acheter un nouveau four, ça coûte très cher. Et t’as pas forcément la trésorerie sur ton compte parce que c’est le début, ou parce que tu viens d'avoir un coup dur. Mais ce qui est sûr, c'est que la demande est là.

À ce moment-là, il faut les convaincre que ton investissement vaut le coup. Eux, ils veulent être rassurés. Et pour ça, il faut un plan d'investissement ou un business plan. C'est un peu la même chose. Simplement, il faut expliquer ce que ça va te coûter, combien ça va te rapporter et en combien de temps. Tes partenaires veulent voir si ce que tu vas rapporter va au moins garantir ta capacité à rembourser le prêt qu’ils t'ont fait. Ça, ça s'appelle un plan de financement. Quand c'est pour une entreprise en entier, c'est un business plan.

C'est un élément indispensable de ta relation avec tes partenaires. Sinon, personne ne pourra te faire confiance parce que personne ne sait où tu vas.

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