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Se développer à l'international

Vous envisagez d’exporter vos produits et services, d’ouvrir une succursale dans un autre pays ou de nouer un partenariat avec une entreprise étrangère ? L’ouverture aux marchés internationaux est une vraie source d’opportunités pour les entreprises françaises, y compris pour les micro-entreprises et autres TPE ! Pour autant, ce choix stratégique comporte des risques importants, notamment financiers : de ce fait, il demande la prise en compte de nombreux facteurs sujets à évolution (taux de change, tarifs douaniers, environnement géopolitique…). Avant de vous lancer, renseignez-vous auprès d’interlocuteurs spécialisés dans le développement à l’international et n’hésitez pas à vous faire accompagner dans votre démarche. On vous rappelle les principales questions à vous poser avant de réaliser vos premiers pas à l’étranger.

Pourquoi se développer à l’international ?

Vous êtes en quête de croissance pour votre entreprise ? L'ouverture à l'international est l’un des leviers pour faire grandir votre entreprise. Voici quelques bonnes raisons d’envisager votre expansion internationale :

  • augmenter votre chiffre d'affaires ;
  • réagir face à des évolutions socio-économiques sur votre marché national ;
  • trouver de nouveaux relais de croissance, par exemple dans des pays émergents, à forte croissance économique ;
  • développer votre portefeuille client ;
  • diversifier ou compléter votre activité;
  • recruter de nouveaux talents et bénéficier d’une expertise locale ;
  • innover ;
  • développer votre image de marque, etc.

Quels critères prendre en compte pour réussir son internationalisation ?

Se développer à l’international implique une bonne connaissance du marché ciblé, notamment :

  • le potentiel de croissance local ;
  • le niveau de la concurrence et les acteurs clés ;
  • l'état des infrastructures et leur fiabilité ;
  • les liens entre la culture du pays (normes sociales, préférences et habitudes de consommation) et l'activité de votre entreprise ;
  • la stabilité économique et sociale du pays, et notamment la stabilité de sa monnaie ainsi que les risques de change existants ;
  • les lois et réglementations locales, et notamment les droits de douane en vigueur.

Quelle solution choisir pour se développer à l’international ?

L’import/export

Vous souhaitez vous développer dans un pays étranger sans vous y implanter physiquement ? Vous pouvez tout à fait réaliser des achats ou des ventes de biens ou de prestations de services à l’international sans disposer de bureau ou de succursale dans un autre pays. 

Il existe des mesures spécifiques, destinées aux entreprises désireuses de toucher de nouveaux marchés à l’international, afin de faciliter leur arrivée. Avant toute chose, il est important de bien connaître les règles applicables aux échanges internationaux.

  • Au sein des pays de l'Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède), les achats ou les ventes effectués sont appelés des « acquisitions intracommunautaires » ou des « livraisons intracommunautaires ». Le principal avantage, c’est qu’aucun droit de douane ne s'applique à ces échanges. En revanche, ces échanges sont soumis à des règles particulières en matière de TVA – donnant lieu à de nombreux cas particuliers et exceptions. Nous vous invitons ainsi à consulter les ressources produites par le ministère de l’économie sur la TVA dans les échanges de biens et dans les échanges de prestations de services au sein de l’Union européenne.  
    Il faut également noter que certains territoires ultra-marins relevant de la souveraineté de pays membres de l’Union européenne sont néanmoins exclus de cette zone communautaire et considérés comme des territoires tiers.
  • Dans les pays non européens, des règles spécifiques en matière de TVA s'appliquent, ainsi que des droits de douane, sauf si un accord de libre-échange a été signé par ce pays avec l'Union européenne.

Ouvrir une succursale ou une filiale dans un autre pays

Vous avez décidé d'ouvrir un établissement dans le pays dans lequel vous souhaitez vous développer ? Cette solution est particulièrement intéressante si les droits de douane de ce pays sont très élevés ou si le régime fiscal du pays est avantageux. Dans cette perspective, deux options s’offrent à vous : l’ouverture d’une succursale ou d’une filiale, deux structures totalement différentes du point de vue juridique et fiscal.

  • Une succursale est un établissement secondaire, ouvert par une société mère à l'étranger, afin de faciliter l'extension géographique de ses activités ainsi que ses relations clients. Il s’agit d’un simple prolongement de la maison mère, qui ne dispose pas de personnalité juridique propre et jouit d'une autonomie réduite. Ainsi, la succursale n'a pas de patrimoine distinct de celui de la société mère, de biens propres, de dénomination distincte, de capital, etc. Du côté de la fiscalité, les bénéfices de la succursale sont imposés dans le pays d'implantation selon ses règles propres – sans taxation dans le pays d’origine en cas de convention bilatérale permettant d’éviter une double imposition. 
    En savoir plus sur les caractéristiques d’une succursale
  • Une filiale est un établissement autonome, doté de la personnalité morale. Du point de vue fiscal, elle est considérée comme résidente du pays d'implantation : ses bénéfices sont donc imposés selon la réglementation locale, en incluant les avantages fiscaux existant pour les sociétés du pays d’implantation. Ce type de structure concerne plutôt les entreprises ayant déjà une bonne assise financière – PME, PMI, etc. –  en raison du coût de l'investissement initial et des frais de gestion. 
    En savoir plus sur les caractéristiques d’une filiale

La mise en place d'un agent commercial – un mandataire indépendant – peut constituer une bonne étape d’amorce de votre démarche d’internationalisation. Implanté dans le pays, il sera bien placé pour introduire à moindre coût les produits et services de votre entreprise.

S’allier avec une entreprise étrangère

Plutôt que de créer seul une succursale ou une filiale, vous pouvez vous associer avec une entreprise locale. Vous pouvez opter pour : 

  • la joint-venture (ou co-entreprise) : un contrat de collaboration entre deux ou plusieurs entreprises – généralement complémentaires – afin de mettre en place une stratégie commune et de mutualiser les coûts et les risques.
    En savoir plus sur les caractéristiques d’une joint-venture
  • le groupement européen d'intérêt économique (GEIE) qui permet de mettre en commun certains services, tels que la recherche et le développement, la production, la vente, etc. La structure ainsi créée aura une personnalité morale distincte de celle de ses membres, tout en bénéficiant d’un régime juridique très souple. 
    En savoir plus sur les caractéristiques d’un GEIE

Comment financer le lancement d'une activité à l'export ?

Les aides pour se développer à l’export

Vous souhaitez développer votre activité en vous lançant à l’export ? Vous pouvez bénéficier d’aides du secteur public : prêt Croissance International de Bpifrance ; accompagnement par Team France Export ; aides à l’export...
En savoir plus sur les aides à disposition des entreprises

Les solutions de financement à court ou moyen - long terme

Vous cherchez à financer les besoins de trésorerie liés à la réalisation de vos contrats commerciaux à l'export ? Rapprochez-vous de votre banque pour mettre en place une solution de financement adaptée, qui vous permettra de sécuriser l'encaissement des sommes qui vous sont dues.
En savoir plus sur les solutions de financement

Comment bien préparer son projet de développement à l’international ?

Bien s’informer sur le pays ciblé

Se lancer sur un nouveau marché et s’y développer avec succès ne s’improvise pas. La plupart du temps, une étude de marché est nécessaire. Quoi qu’il en soit, renseignez-vous bien au préalable sur le marché visé, les modes de prospection à privilégier, le cadre politique et économique, les droits et taxes, les lois et réglementations locales, les moyens et conditions de paiement, la culture ... 

Participer à des foires et salons internationaux

Participez à un salon, en tant qu’exposant ou simple visiteur ! C’est un excellent moyen d’évaluer les tendances d’une filière ou d’un secteur, de croiser vos concurrents, ainsi que vos futurs clients ou partenaires.

Développer vos réseaux

Vous pouvez développer votre réseau en participant à des rencontres d’affaires avec des délégations d’entreprises étrangères lors de leurs déplacements en France mais aussi via des clubs et des réseaux d’entreprises pour échanger vos carnets d’adresses, vos expériences... voire nouer des partenariats. 

Développer son activité grâce au e-commerce

Le e-commerce est un puissant levier d’acquisition de nouveaux clients. Renseignez-vous bien sur les pays ciblés pour adopter la bonne stratégie et faire les bons choix. 

Se faire accompagner dans son projet d'export

Différents dispositifs d’aide sont à disposition des entreprises exportatrices : 

  • en France, notamment auprès des chambres de commerce et d’industrie (CCI) et de Bpifrance ;
  • à l’étranger, via des organismes privés, des CCI à l’étranger, Business France, etc.

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