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Le bilan - Version jeunes

Source : Banque de France - EDUCFI
Temps de lecture
2 min

Le bilan est un document comptable, établi une fois par an, faisant l'inventaire à l'instant T de ce que l'entreprise possède, l'actif, et de ce qu'elle doit, le passif.

L'actif comprend :

  • Les immobilisations : il s'agit des biens achetés par l'entreprise et nécessaire à son activité. Les immobilisations peuvent être corporelles (bâtiment ou matériel notamment), incorporelles (fonds de commerce ou brevet par exemple) ou financières (telles que des actions ou des parts dans d'autres sociétés). Il s'agit d'investissements de long terme qui constituent « l'actif immobilisé ». 
  • Les stocks et en-cours de production, destinés à être vendus à des clients ou utilisés dans le processus de production.
  • Les créances, principalement les créances clients (sommes dues par les clients auxquels l'entreprise a accordé un délai de paiement).
  • Et la trésorerie active, l'argent des tenues dans la caisse ou placé sur le compte bancaire de l'entreprise.

Ces trois derniers postes représentent « l'actif circulant », n'ayant pas vocation à rester durablement dans l'entreprise, à la différence des immobilisations.

Le passif regroupe :

  • Les capitaux propres : des ressources stables apportées par les actionnaires ou associés ainsi que les résultats positifs cumulés par l'entreprise et non distribuées.
  • Les provisions : des sommes d'argent comptabilisées dans les comptes pour prévenir le risque d'une perte d'argent (litige prud'homal par exemple).
  • Les dettes de l'entreprise. Elles peuvent être soit financières, suite à un emprunt bancaire, soit liées à l'exploitation : les dettes fournisseurs (lorsque l'entreprise demande un délai de paiement), ou les dettes fiscales et sociales, vis-à-vis des administrations publiques, des organismes sociaux et des salariés.
  • Et la trésorerie passive, qui représente une trésorerie négative, du fait d'un découvert bancaire par exemple.

Certains éléments du passif sont à long terme, comme les capitaux propres et les dettes financières de long terme, d'autres à court terme, que l'entreprise va devoir rembourser d'ici quelques mois (fournisseur ou TVA par exemple).

Le passif permet d'identifier « d'où vient l'argent ? » et l'actif « où va l'argent ? ». Un bilan doit toujours être équilibré, l'actif doit obligatoirement être égal au passif.
Le passif finance l'actif et ce, de préférence en faisant concorder les durées : par exemple, à long terme, l'achat d'un nouveau local se finance par des capitaux propres et/ou de la dette financière long terme. À l'inverse, à court terme, l'achat de stock se finance par de la dette fournisseur.

Le bilan est une photo de la situation financière d'une entreprise : de nombreux indicateurs financiers en découlent permettant d'apprécier sa santé financière et de faciliter les discussions avec ses partenaires. 

Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site mesquestionsdentrepreneur.fr. Vous y trouverez :

  • Des ateliers pédagogiques ;
  • D'autres vidéos ;
  • Et des jeux.

Le compte de résultat - Version jeunes

Source : Banque de France - EDUCFI
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Simple comme compta !

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Le bilan - Version entrepreneurs

Source : Banque de France - EDUCFI
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Le bilan est un document comptable, établi une fois par an, faisant l'inventaire à l'instant T de ce que l'entreprise possède, l'actif, et de ce qu'elle doit, le passif.

L'actif comprend :

  • Les immobilisations : il s'agit des biens achetés par l'entreprise et nécessaire à son activité. Les immobilisations peuvent être corporelles (bâtiment ou matériel notamment), incorporelles (fonds de commerce ou brevet par exemple) ou financières (telles que des actions ou des parts dans d'autres sociétés). Il s'agit d'investissements de long terme qui constituent « l'actif immobilisé ». 
  • Les stocks et en-cours de production, destinés à être vendus à des clients ou utilisés dans le processus de production.
  • Les créances, principalement les créances clients (sommes dues par les clients auxquels l'entreprise a accordé un délai de paiement).
  • Et la trésorerie active, l'argent des tenues dans la caisse ou placé sur le compte bancaire de l'entreprise.

Ces trois derniers postes représentent « l'actif circulant », n'ayant pas vocation à rester durablement dans l'entreprise, à la différence des immobilisations.

Le passif regroupe :

  • Les capitaux propres : des ressources stables apportées par les actionnaires ou associés ainsi que les résultats positifs cumulés par l'entreprise et non distribuées.
  • Les provisions : des sommes d'argent comptabilisées dans les comptes pour prévenir le risque d'une perte d'argent (litige prud'homal par exemple).
  • Les dettes de l'entreprise. Elles peuvent être soit financières, suite à un emprunt bancaire, soit liées à l'exploitation : les dettes fournisseurs (lorsque l'entreprise demande un délai de paiement), ou les dettes fiscales et sociales, vis-à-vis des administrations publiques, des organismes sociaux et des salariés.
  • Et la trésorerie passive, qui représente une trésorerie négative, du fait d'un découvert bancaire par exemple.

Certains éléments du passif sont à long terme, comme les capitaux propres et les dettes financières de long terme, d'autres à court terme, que l'entreprise va devoir rembourser d'ici quelques mois (fournisseur ou TVA par exemple).

Le passif permet d'identifier « d'où vient l'argent ? » et l'actif « où va l'argent ? ». Un bilan doit toujours être équilibré, l'actif doit obligatoirement être égal au passif.
Le passif finance l'actif et ce, de préférence en faisant concorder les durées : par exemple, à long terme, l'achat d'un nouveau local se finance par des capitaux propres et/ou de la dette financière long terme. À l'inverse, à court terme, l'achat de stock se finance par de la dette fournisseur.

Le bilan est une photo de la situation financière d'une entreprise : de nombreux indicateurs financiers en découlent permettant d'apprécier sa santé financière et de faciliter les discussions avec ses partenaires. 

Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site mesquestionsdentrepreneur.fr. Vous y trouverez :

  • Des ateliers pédagogiques ;
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Le compte de résultat - Version entrepreneurs

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Entrepreneurs, des solutions existent

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Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

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Le haut de bilan

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Gestion du poste clients

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Les dividendes

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Les fraudes visant les entreprises

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Le portail mesquestionsdentrepreneur.fr

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L'importance d'entretenir une bonne relation avec sa banque

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Mon banquier veut me voir. Comme si j’avais que ça à faire ! Ce serait bien qu’il comprenne que j’ai des journées bien remplies. Si je travaille autant, c’est aussi pour lui rembourser ce que je lui dois. Il peut passer à la boutique, venir voir la vitrine. Ça, au moins, c’est concret. Ça, ça fait venir le client.

Bon… C’est vrai, je rembourse toujours le prêt pour l’achat de mon local, et j’ai dû décaler le paiement d’une échéance à cause d’un problème de livraison de mon principal fournisseur. C’est pas de ma faute si mon fournisseur est en retard ! En tout cas, bonjour la confiance. Après 40 échéances payées à bonne date, un petit retard, et vlan, j’ai droit à une convocation. Sérieusement, c’est hallucinant, non ?
 

La réponse d’un expert : Patrice Lenoble, Adjoint au directeur régional (Banque de France, Île-de-France)

Hallucinant de votre point de vue mais il faut avoir à l’esprit que le banquier déteste les mauvaises surprises. Il est important pour vous de créer et de maintenir des relations de confiance avec tous les partenaires y compris vos banquiers, a fortiori celui qui a accepté de prendre des risques. C’est pourquoi il convient d’informer votre banquier régulièrement.

Pour cela, parmi les bonnes pratiques identifiées, parlez son langage en examinant non seulement le chiffre d’affaires mais aussi les marges et l’évolution de la trésorerie en expliquant les écarts. Il convient de dialoguer sur l’activité, mais sur ces sujets également, ce qui permet d’anticiper les difficultés et de les relativiser. Le banquier doit comprendre comment les choses évoluent dans votre entreprise, et dans votre cas, l’origine du report d’échéance.

Au final, rencontrer votre banquier ne vous fera pas perdre de temps mais au contraire va vous en faire gagner et vous permettra, avec son aide, de prendre de bonnes dispositions, en amont, en anticipant et en identifiant des opportunités ou des solutions.

Vos intérêts sont communs : la pérennité de votre entreprise et le cas échéant, son développement.

Comment me faire aider ?

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Je gère ma trésorerie

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La micro-assurance

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La RSE : Responsabilité Sociale et Sociétale de l'Entreprise

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Bilan et compte de résultat : l'essentiel

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5 min

Le microcrédit

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Monter mon dossier de financement

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Améliorer sa rentabilité

Source : Banque de France
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Voilà, mon entreprise va devoir améliorer sa rentabilité. Surtout compte tenu du contexte actuel. La situation n’était déjà pas facile pour les coiffeurs, alors là, c’est vraiment la catastrophe ! Mon salon est resté fermé pendant toute la période du confinement, à cause du COVID. Concrètement, je n'ai eu aucune rentrée d'argent pendant cette période, alors que j'avais toujours des charges à payer.

C'est sûr, j'ai fait le calcul, je vais finir l'année avec une perte. Comment je vais rattraper tout ce temps perdu ? Il va falloir que j'améliore ma rentabilité, sinon... je vais fermer boutique.
 

La réponse d’un professionnel – Sanaa Moussaid, vice-présidente du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts Comptables en charge du secteur stratégique numérique

Le 1er conseil que je peux vous donner est celui d'effectuer une demande de PGE, Prêt Garanti par l'État, auprès de votre banque, qui vise à soutenir la trésorerie des entreprises. Si le PGE est accordé, il permettra à ce commerçant ayant subi une fermeture d'obtenir les liquidités pour payer ses charges.

Concernant l'amélioration de votre rentabilité, dans votre cas, celle de l'activité de coiffeur, il va être difficile d'accroître la cadence pour une coupe de cheveux quand l'agenda est déjà complet.

Toutefois, une augmentation raisonnable du prix de la coupe à moyen terme peut être envisagée. À court terme, elle pourrait être considérée par la clientèle habituelle comme étant une hausse qui découle de cette crise économique et sanitaire, et pourrait même les décider à changer de coiffeur.

En parallèle, je vous invite à repenser votre stratégie et à mettre en place un nouveau modèle économique, en proposant, pourquoi pas, un forfait annuel voire une réduction du tarif aux heures de faible affluence.

Il sera nécessaire notamment de diversifier les sources de revenus proposées aux clients. Dans votre cas, des soins pour les cheveux, ou vendre davantage de produits de beauté au sein de votre salon. En les faisant tester à vos clients, un certain nombre pourraient adhérer et les acheter. Les produits cosmétiques dégagent des marges importantes. Cette démarche ne doit toutefois pas être agressive, elle doit surtout permettre d'augmenter votre chiffre d'affaires.

Concernant vos charges, il vous est possible de baisser le coût d'approvisionnement en faisant jouer la concurrence. Toutefois, attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment de la qualité proposée à vos clients.

Je réussis ma transformation numérique

Source : Banque de France
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Alors je vous explique… J’ai donc ouvert mon restaurant il y a bientôt 3 ans. Je me suis fait une petite clientèle fort sympathique, tout va pour le mieux. Mais j’aimerais aller un petit peu plus loin.

J’ai remarqué que de plus en plus de personnes utilisent Internet et les réseaux sociaux pour booster leur business. Moi aussi, je pourrais utiliser ces outils pour augmenter la notoriété de mon restaurant.

Je pense que la bonne idée, ce serait un service en ligne où mes clients peuvent commander leur plat et moi, je m’occupe de la livraison. Ce serait super.
Bon, là, j’en suis juste au début de mes recherches, et j’avoue que je suis un peu perdu dans Internet, dans tout ça… Si seulement j’avais quelqu’un de compétent qui puisse m’aider… Ça, ce serait bien.
 

La réponse d’un professionnel - Véronique Compin, experte transformation numérique, ECTI

Vous avez raison de vouloir développer et diversifier votre activité avec Internet et les réseaux sociaux. La demande client va dans ce sens. Il faut d’abord être identifié sur les annuaires en ligne les plus consultés. Ensuite, il faudra être présent sur les réseaux sociaux grand public pour mettre en valeur les photos et la carte de votre restaurant.

Développer votre business, c’est d’abord attirer de nouveaux clients et gérer leurs avis. Cela se fait grâce à des plateformes spécialisées dans votre secteur d’activité. Et pour la vente à emporter, il existe d’autres plateformes spécialisées pour la prise de commandes, la livraison et la facturation. Il est important et facile pour vous de vous former sur l’utilisation du numérique dans votre secteur d’activité en visionnant des vidéos accessibles gratuitement sur Internet.

Enfin, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des organismes de conseil ou par des associations de bénévolat de compétences proches de chez vous. Vous en trouverez la liste sur le site de France Num qui les a référencées au niveau national.

Retrouvez la réponse d’un professionnel sur mesquestionsdentrepreneur.fr

J'ai des difficultés à recruter

Source : Banque de France
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BTP - Retenue de garantie

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Voilà, ça y est. Le service urbanisme de ma commune a signé mon devis. C'est mon plus gros chantier. C'est sûr, je vais faire une bonne année. Mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'elle parle d'une condition. Elle veut appliquer... C'est ce passage : « comme la loi l'autorise, une retenue de garantie pour couvrir les réserves éventuelles à la réception des travaux ainsi que les désordres survenus pendant le délai de garantie de parfait achèvement."

Je suis une entreprise sérieuse ! Je fais bien mon travail, et j'en ai besoin, de cet argent. Un an, c'est très long !

Réponse d’un professionnel – Benjamin Rorato, expert BTP (Banque de France)

Vous avez raison, un an, c'est long. Surtout quand on parle de trésorerie.

Avant de vous apporter des solutions, laissez-moi vous repréciser en quoi consiste la retenue de garantie. Il faut d'abord savoir que, même si elle n'est pas obligatoire, elle reste largement appliquée dans le secteur du BTP. Elle sert à protéger votre client ou le maître d'œuvre contre les risques de malfaçon de chantier. Elle lui permet, dans un cadre strict et légal, de s'assurer que l'ensemble des réserves qu'il aura relevées seront corrigées à l'issue des travaux.

Elle représente au maximum 5 % du montant TTC de la facture. Elle doit être prévue dans les termes du contrat à la signature, ou mentionnée dans votre devis. Dans le cas contraire, elle ne pourra être appliquée au paiement. Ainsi, si le montant des travaux est amené à varier, la retenue évoluera en conséquence.

Par ailleurs, cette somme sera consignée chez un tiers, un notaire, par exemple, afin de s'assurer que personne n'y touche. Elle vous sera donc restituée au plus tard un an à la fin des travaux, si d'une part aucune malfaçon n'a été relevée ou si d'autre part vous avez corrigé les réserves formulées par votre client. C'est un engagement définitif. Une fois mis en place, vous ne pourrez plus vous y soustraire.

Vous allez me dire qu'avoir 5 % de son chiffre d'affaire retenu pendant un an pèse sur les disponibilités de votre entreprise. Et vous avez raison. Cependant, des solutions existent. Vous pouvez demander à votre banquier de mettre en place une caution d'un montant équivalent à 5 % de la mise de garantie, ou encore des solutions de financement de court terme pour pallier cet effort de trésorerie.

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à prendre contact avec votre établissement bancaire pour mettre en place la solution qui répond au mieux à vos besoins.

Autofinancer un investissement ou souscrire à un emprunt

Source : Banque de France
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Le jeu d'analyse financière #Aventure Entrepreneur

En jouant le rôle d’un chef d’entreprise de TPE ou PME le temps d’une partie, vous allez pouvoir vivre le quotidien d’un entrepreneur. Pas vraiment un long fleuve tranquille, avec ces évènements positifs et négatifs que vous rencontrerez au hasard du jeu et qui pourront bouleverser la vie de l’entreprise.

Placé au cœur de la réalité économique de l’entreprise, patron d’un jour, muni d’une fiche de pilotage, vous serez confronté à des choix stratégiques : lancement d'une campagne de publicité, acquisition d’une camionnette, embauche d’un commercial,… Mais vous devrez aussi relever des défis : ardoise d’un client, augmentation des prix énergétiques, perte de données… Le gagnant est celui qui présentera une fiche de pilotage avec les meilleurs indicateurs et ratios financiers.

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