La RSE au cœur de l'entreprise

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) La RSE, responsabilité sociétale des entreprises, c'est l'ancrage citoyens de l'entreprise, c'est-à-dire la manière dont l'entreprise, quelle qu'elle soit, qui est toujours installée sur un territoire, comment est-ce qu'elle vit avec l'ensemble de son environnement extérieur du point de vue social, du point de vue sociétal (parties prenantes) et du point de vue environnemental (gestion de ses risques, impact, etc.).

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Pour moi la RSE, c'est la prise en compte de la performance globale d'une entreprise mais tout ça basé autour d'un facteur commun qui sont les hommes et les femmes qui la composent.

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) Ça inclut aussi les relations nouvelles qu'on peut avoir avec les clients, avec les fournisseurs.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Mon plaisir, moi, de travailler, c'est d'abord le plaisir humain ; donc si je n'ai pas une équipe qui a l'état d'esprit, qui a la cohésion et qui est soudée : j'arrête !

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) Les chefs des grandes entreprises ont probablement été les premiers engagés, notamment dans les industries sensibles qui avaient des impacts (par exemple la chimie, industries extractives, énergie, etc...). Et puis on est passé des grandes entreprises aux PME et même aux PMI où il y a des chefs d'entreprises particulièrement dynamiques et innovants.

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Concrètement dans notre entreprise, depuis cinq ans, on est rentré dans un processus où on s’est dit que ce qu'il fallait c'est que tous les collaborateurs soient parfaitement convaincus de la vision d'entreprise. Cette vision doit être partagée ; cette vision doit être relativement simple.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Tous les jours, du recrutement jusqu'aux missions, on inclut la façon de faire ; et la façon de faire c'est un état d'esprit. Je m'explique : on recrute quelqu'un, on lui explique ce qu'il va faire mais on lui explique pourquoi il va le faire, pourquoi il a une urgence, on explique pourquoi on a décalé un horaire et s’il est d'accord.

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Ce sont des techniques, en fait, relativement simples mais ce sont des techniques d'intelligence collective : comment est-ce qu'on fait pour travailler ensemble.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Impliquer au quotidien des personnes dans leur mission fait que, et c'est le but, mais encore une fois c'est ce qu'elles décrivent : quand elles se lèvent le matin, elles sont plutôt contentes d'aller travailler et d'aller faire ce qu'il faut pour que la société avance.

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Que tout le monde ait le droit à la parole, que tout le monde comprenne, qu’il y ait une égalité intrinsèque entre chaque collaborateur, mais vous arrivez petit à petit à régler des problèmes et ça va créer quoi ? ça va créer de l'innovation, ça va créer de la créativité.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Tout ça amène de la performance et de la véritable performance.

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) Les jeunes générations sont de plus en plus exigeantes : quand elles rentrent dans une entreprise, elles veulent que leur boulot, leur job, ait un sens. Et la RSE ça fait partie de leur critère : est-ce que l'entreprise pour laquelle je travaille est quelqu'un de correct, de citoyen, est-ce que la manière dont ils impactent l'environnement, la manière dont ils traitent les parties prenantes, c'est à dire tous les gens autour d'eux, me paraît convenable.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) J’ai même un cadre, deux jours par semaine il part entre 15h30 et 16h l'après-midi, parce qu'il veut récupérer sa fille, toutes les semaines. Ce n'est pas pour ça qu’il ne fait pas son travail, ce n'est pas pour ça qu'il n'est pas impliqué.

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Ce n'est pas en faisant de la contrainte et en faisant des lois qu'on va arriver à quoi que ce soit ; il faut former les gens, il faut les faire grandir, y compris les chefs d'entreprise. Il faut que les chefs d'entreprises comprennent aujourd'hui, que leur réussite, leur innovation, est basée sur leurs collaborateurs.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Quand vous avez des personnes qui font bien leur travail, c'est productif et donc forcément ça rapporte.

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) Ça crée des emplois, ça crée du business, ça crée de la richesse.

(Clément DE SOUZA, fondateur et dirigeant de l’entreprise Acces-Sit spécialisée dans le mobilier) Nous aujourd’hui en entreprise on a décidé, de façon collective, de partager une partie de la valeur, donc l'intégralité des collaborateurs est intéressée à la création de valeur.

(Sophie GARCIA, dirigeante de l’entreprise PSL spécialisée en sécurité incendie) Ça fait 18 ans qu'on existe ; on a toujours été en croissance et toujours rentable.

(Catherine TISSOT-COLLE, présidente de la commission RSE du MEDEF) Aujourd’hui on est dans un équilibre entre une partie légale, réglementaire, qui ne doit pas être trop contraignante ni trop large et surtout qui doit savoir s'adapter aux différents secteurs et aux différents types d'entreprises ; chacun sa voie, chacun sa manière avec les mêmes principes et les mêmes exigences pour développer la RSE.